Plusieurs de nos articles en font état, les Y semblent avoir certaines difficultés à épargner. Pour aider vos jeunes clients à préparer leur avenir, découvrez les principales erreurs financières qu’ils commettent, débusquées par Think Advisor.
La génération Y devrait davantage opter pour le CELI que pour le traditionnel REER. Ceux-ci étant plus jeunes, ils sont souvent moins bien rémunérés. Les revenus plus élevés viendront avec le temps, il serait donc plus judicieux de payer ses impôts plus tôt que tard, affirme Satoru Asato, conseiller et président de McNellis & Asato, une firme affiliée à Raymond James.
Le CELI et le REER sont deux régimes enregistrés d’épargne qui permettent d’accumuler de l’argent à l’abri de l’impôt. Les cotisations à un REER permettent de diminuer le revenu imposable et ainsi de réduire la facture fiscale de l’année. Mais lorsque l’argent est retiré du REER, il est imposable, ce qui n’est pas le cas du CELI.
L’argent déposé dans un CELI est imposé, mais vos clients ne payent pas d’impôt sur les revenus générés sur leurs placements ni sur les montants retirés. Il pourrait donc s’agir d’un régime plus adapté aux petits salaires que le REER.
Les Y ont tendance à attendre avant d’épargner. Alors que les petits montants épargnés tôt peuvent avoir un effet important sur l’épargne, les jeunes préfèrent attendre la trentaine avant de commencer à mettre de côté une partie de leur salaire, affirme David Silversmith, planificateur financier et comptable chez Fulvio & Associés.
« Ils n’épargnent pas assez (parfois pas du tout pour leur retraite). Beaucoup attendent leurs 30 ans avant de mettre de l’argent [de côté]. Cela représente beaucoup moins d’argent pour leur fonds de retraite et signifie qu’ils devront travailler plus longtemps lorsqu’ils seront plus vieux », ajoute-t-il.
Les jeunes investisseurs sont moins prompts à prendre des risques, selon Kristi Sullivan, planificatrice financière et propriétaire de Sullivan Financial Planning.
Elle se rappelle ainsi avoir dû expliquer à une cliente qu’elle était jeune et pouvait se permettre de prendre davantage de risque.
« J’ai dû expliquer qu’un portefeuille qui a un plus haut risque offrait un meilleur potentiel de rendement que les portefeuilles plus prudent », se souvient-elle.
Les investisseurs de la génération Y qui n’ont encore jamais investi ont tendance à « ne pas penser à leur propre tolérance au risque et aligner les objectifs d’investissement avec cela », affirme Dennis Nolte, vice-président à Seacoast Investment Services.
Selon lui, un investisseur ne devrait pas choisir d’avoir un portefeuille audacieux s’il ne supporte pas la volatilité et n’est pas prêt à perdre 10-20 % en trois mois.
Nate Creviston, gestionnaire de portefeuille et analyste pour Capital Advisors, affirme avoir vu trop de fois des jeunes investisseurs retirer leurs fonds investis car ils ne pouvaient pas parer à une urgence financière.
« Il y a plein d’histoires de membres de la génération Y qui doivent retirer leur argent parce qu’ils doivent payer une facture inattendue, des coûts de rénovation de leur maison ou une dépense urgente qu’ils ne peuvent pas se permettre », assure-t-il.
Selon lui, les jeunes devraient donc se constituer un fonds d’urgence et connaître mieux leurs finances afin de savoir quelle somme ils peuvent investir.
Ils auraient également tendance à changer souvent d’emploi assez tôt dans leur carrière, selon Ashley Folkes, vice-président principal des investissements chez Moors & Cabot.
« S’ils ont accumulé de l’argent à un endroit et qu’ils partent, ils sortent leurs actifs en se disant qu’ils sont jeunes et qu’ils peuvent le faire ou qu’il s’agit d’une petite somme d’argent alors pourquoi se donner la peine de la laisser là », explique-t-il.
Selon lui, on devrait leur apprendre la valeur de l’argent épargné sur une longue période.
Les jeunes seraient également plus prompts à écouter les histoires de richesse rapide, affirme Aaron Clarke, un conseiller de Halpern Financial. Selon lui, ils vont plus facilement investir dans des applications ou faire des placements non traditionnelles en se basant sur des histoires de personnes qui ont investi là-dedans et ont fait beaucoup d’argent. Mais souvent, ces placements sont plus risqués.
Les Y auraient tendance à se concentrer sur un seul but à la fois, affirme Sean Pearson, un conseiller pour Ameriprise Financial.
Par exemple, s’ils doivent rembourser un prêt financier, ils oublient souvent de mettre aussi de l’argent de côté pour leur retraite.
« La vie comporte plusieurs buts, il faut donc prioriser plusieurs objectifs à la fois. Par exemple, économiser un peu pour ses objectifs tout en remboursant ses prêts », insiste-t-il.
Source: Conseiller
Pierre Claude
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