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Les Canadiens ont peur de ne pouvoir épargner

14 mai 2018

Bien que la majorité des Canadiens se disent optimistes quant à leur situation financière, plus de la moitié d’entre eux reconnaissent qu’ils se sentiraient « beaucoup moins » confiants si les taux d’intérêt devaient encore grimper, selon un sondage publié par la Banque CIBC.

Celui-ci montre que 77 % des répondants d’un océan à l’autre (80 % au Québec) estiment qu’ils seront en mesure d’atteindre leurs objectifs financiers de 2018; ainsi, 23 % d’entre eux affirment qu’ils sont « très confiants », tandis que 54 % se disent seulement « plutôt confiants ». Dans l’ensemble, les hommes sont plus confiants que les femmes dans ce domaine, soit 82 % et 72 %, respectivement.
De plus, 70 % des répondants expriment des inquiétudes en ce qui concerne les répercussions qu’aurait une hausse des coûts des aliments, des principaux biens de consommation et des services publics sur leurs finances et leur capacité d’épargne pour leur retraite.


PEUR DE NE PAS POUVOIR ÉPARGNER

L’enquête d’opinion révèle en revanche que près des deux tiers (59 %) des personnes interrogées se sentiraient « beaucoup moins » confiantes si les taux d’intérêt devaient continuer à augmenter au cours des prochains mois. Dans cette hypothèse, 70 % d’entre elles craignent en effet de ne pas être en mesure de mettre suffisamment d’argent de côté.

Le sondage relève par ailleurs que parmi les répondants qui se disent confiants, les trois principaux facteurs qui alimentent leur optimisme sont les suivants : la progression du marché boursier (29 %), les augmentations du salaire minimum (21 %) et la croissance économique modérée (17 %). Fait intéressant, 37 % des hommes affirment que la hausse du marché boursier stimule leur confiance, comparativement à seulement 21 % des femmes. De même, près du tiers (31 %) des répondants âgés de 18 à 34 ans déclarent que les augmentations du salaire minimum renforcent leur optimisme.

« Ce sondage donne un aperçu de l’état d’esprit en matière de finances des Canadiens, qui se disent confiants quant à leur situation financière, mais sont en même temps très inquiets au sujet des remous susceptibles de survenir au cours de la prochaine année, qui perturberaient leurs objectifs. Étant donné que l’endettement des ménages demeure à des niveaux historiquement élevés, il n’est pas surprenant que les consommateurs se préoccupent du moindre changement qui pourrait toucher leurs finances. La meilleure façon de surmonter l’incertitude est d’avoir un solide plan financier pour aider à gérer les défis qui se présentent », commente Jennifer Hubbard, directrice générale, Planification financière et conseils à la CIBC.


« MIEUX VAUT CONSULTER UN EXPERT »

« Ce qui est particulièrement frappant, poursuit-elle, c’est la différence entre les hommes et les femmes en ce qui a trait aux niveaux de confiance et d’optimisme à l’égard de leur situation financière, ce qui souligne la nécessité de mieux comprendre comment combler cet écart. De nombreuses raisons peuvent expliquer cette disparité, de l’équité salariale au manque de confiance en soi pour la gestion de son argent. »
« Le moyen le plus sûr pour renforcer votre confiance en période d’incertitude est de consulter un expert qui peut faire le point sur la conjoncture économique et élaborer un plan adapté à vos besoins. Au fil du temps, votre confiance croîtra grâce à l’acquisition de connaissances et d’expérience et à la réussite qui suivra quand vous commencerez à atteindre vos objectifs », conclut Jennifer Hubbard.
Le sondage en ligne a été mené par Angus Reid les 11 et 12 décembre auprès de 1 524 Canadiens choisis au hasard. Sa marge d’erreur est de ± 2,5 %, 19 fois sur 20 et ses résultats ont été pondérés statistiquement en fonction du niveau de scolarité, de l’âge, du sexe et de la région (et, au Québec, de la langue).  http://www.conseiller.ca/nouve...

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