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Processus d’embauche : 5 mauvais signes à ne pas négliger

28 février 2019

Le titre du poste a beau vous emballer, certaines fausses notes dans le processus d’embauche devraient vous alerter : problèmes droit devant ! Voici cinq signes à ne pas négliger, sous peine d’accepter un emploi qui vous réservera de mauvaises surprises.


1. Il est difficile d’obtenir des réponses à vos questions

Votre interlocuteur a du mal à décrire les tâches à accomplir dans le cadre du poste à pourvoir ? Il semble vouloir contourner la question du salaire ? Voilà qui est douteux.

Avant de se lancer dans un processus d’embauche, un recruteur qui se respecte définit ses critères de sélection d’après les réalités du poste vacant. Ne pas pouvoir — ou ne pas vouloir — donner de détails indique un manque d’organisation ou de transparence. « Tous les recruteurs ne sont pas compétents, reconnaît Mathieu Bréard, conseiller d’orientation et coach en développement de carrière. Mais ce manque d’organisation donne un aperçu de la façon dont l’entreprise est menée. »  

Sans ces informations, vous risquez aussi de vous retrouver dans des fonctions et dans un environnement de travail qui ne vous conviennent pas. « À la fin d’un entretien, il faut se demander si on veut vraiment travailler dans cette organisation », dit Mathieu Bréard.

2. Les propos du recruteur ne correspondent pas à l’offre d’emploi

On promettait un environnement de travail « axé sur l’humain » ; or, le processus d’embauche est laborieux et les conditions de travail semblent strictes ? Le recruteur vous apprend que le salaire affiché n’est pas celui que vous toucheriez en commençant ? Ces incohérences n’augurent rien de bon. Passez votre tour.


3. Tout le personnel semble avoir été recruté récemment

Dans certains secteurs, comme ceux des nouvelles technologies et du commerce de détail, le saute-mouton professionnel est courant. Mais dans la plupart des domaines, un taux de roulement élevé est un symptôme inquiétant.

Attention, cependant, à la façon d’aborder le sujet en entrevue. « C’est délicat, croit Mathieu Bréard. En fin de discussion, on peut demander si l’organisation a des mesures en place pour favoriser la rétention des employés, par exemple. » 


4. Vous n’avez pas l’occasion de poser vos questions

Le recruteur parle davantage qu’il ne vous laisse l’occasion de vous faire valoir ? Il ne vous donne pas la possibilité de lui adresser quelques questions ? Soit il a des choses à cacher (alerte rouge !), soit il s’intéresse davantage à lui-même qu’à son entourage (ce qui n’est guère mieux).

« Normalement, l’entretien d’embauche est un échange d’informations, dit le conseiller d’orientation. Les recruteurs aiment constater que les candidats ont fait leurs devoirs ; ils sont intéressés par leurs questions. S’ils ne vous laissent pas l’occasion de les poser, c’est mauvais signe. »

5. Votre instinct vous commande de fuir

Que ce soit parce que l’ambiance sur les lieux de travail semble étouffante, que les participants à l’entrevue ne vous donnent pas envie de travailler auprès d’eux ou simplement qu’une petite voix intérieure vous souffle de prendre vos jambes à votre cou, soyez à l’écoute. « Il est bon de creuser cet inconfort pour essayer d’en trouver la source, dit Mathieu Bréard. Au terme du processus, si on ne se sent toujours pas à l’aise, il est encore temps de se retirer. » Ce n’est pas parce qu’un poste nous est offert qu’on doit l’accepter !

Source: JDM

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