D’ici 2030, un Québécois sur quatre aura plus de 65 ans. Dans cette optique, les maisons intergénérationnelles deviendront de plus en plus une solution de rechange aux résidences pour personnes âgées, à condition de bien planifier qui paie quoi.
Une maison intergénérationnelle est une propriété unifamiliale qui comporte un logement supplémentaire permettant la cohabitation parents-enfants. Du fait de cette organisation, une question s’impose: comment gérer le paiement de l’hypothèque? Voici les trois options possibles :
Cette première option suppose que parents et enfants seront copropriétaires de la maison, donc tous deux responsables du paiement de l’hypothèque.
Équitable à première vue, cette manière de faire implique toutefois certaines considérations qui devront être prévues au moment de passer chez le notaire. Il est notamment question de la succession en cas de décès. Il faut également prévoir ce qu’il arrivera lorsque les parents partiront en maison de retraite, ou encore si l’un ou l’autre des deux partis souhaite vendre la maison.
Cette manière de faire implique que l’enfant verse (ou non) un loyer à ses parents, qui seront les seuls propriétaires de la maison. Ici aussi, la question de la succession devra être réglée à l’avance, au cas où devait survenir le décès du ou des parents propriétaires. Cette option est la plus appropriée si l’enfant ne dispose pas de la capacité financière pour souscrire à une hypothèque.
Cette option peut se révéler avantageuse dans la mesure où le parent vend sa maison devenue trop grande. Cette vente permet notamment de fournir une somme d’argent très utile pour la retraite.
Deux scénarios sont possibles. D’abord, le parent peut vendre sa propre maison à son enfant, qui viendra habiter avec lui dans cette même maison transformée en habitation intergénérationnelle. Dans un autre scénario, le parent peut vendre sa maison pour ensuite aller vivre avec son enfant dans une autre maison. Dans les deux cas, le parent paye un loyer à son enfant, loyer qui aidera à payer l’hypothèque ainsi que les autres frais d’entretien
- Le fait de payer un loyer à l’autre parti ne devrait pas être perçu comme un désagrément, mais plutôt comme un moyen de rendre possible le partage d’une même maison entre enfants et parents plus âgés.
- Avant de se lancer dans un tel projet, il est important de comparer les coûts requis versus un scénario où enfants et parents vieillissants vivent séparément dans deux immeubles différents. Il faudra aussi prévoir la durée d’un tel projet. Combien d’années enfants et parents resteront-ils ensemble ?
- Si vous souhaitez adapter une maison unifamiliale, renseignez-vous auprès de votre municipalité, puisque la réglementation peut varier d’une ville à l’autre. Par exemple, certaines municipalités exigent un mur coupe-feu entre les deux logements alors que d’autres non.
- Pensez à prévoir la revente. Ne vous attentez pas nécessairement à recevoir un montant reflétant la somme que vous avez investie, puisque les maisons intergénérationnelles prennent plus de temps à trouver preneur que les maisons unifamiliales régulières.
Source: TVA
Rodrigo Bustos
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