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Quatre choses à ne pas oublier pour la famille

6 mars 2019

L'année 2018 a apporté de belles nouvelles à Julie Quévillon Mantha. Elle a décroché un emploi chez IKEA à des conditions plus avantageuses et donné naissance à Louis, son deuxième enfant. À l'approche de la saison des impôts, elle se demande quel sera l'impact de ces changements sur ses finances.

REER

Dans le cadre de son emploi, Mme Quévillon Mantha bénéficie d'un REER auquel son employeur contribue. Devrait-elle continuer d'y cotiser durant son congé ? « Son taux d'imposition est d'à peine 6 % », signale Sylvain Fontenelle, associé responsable du service de fiscalité chez Massie Turcotte et associés. « Pour une cotisation de 1000 $, elle obtient un remboursement d'impôt de 60 $ seulement. » Pourtant, il lui recommande néanmoins d'y cotiser. « Son employeur y contribue, alors cela vaut la peine », lance-t-il. Mme Quévillon Mantha pourrait reporter sa déduction d'impôt à une année où ses revenus seront plus élevés. Pour son conjoint, col bleu, cotiser au REER pourrait être intéressant, car son revenu est plus élevé. Par contre, il bénéficie déjà d'un bon fonds de pension.

FRAIS DE GARDE

L'aînée du couple, Sophie, fréquente une garderie subventionnée. Malgré la déduction REER, les revenus de ses parents sont trop élevés pour éviter la contribution additionnelle pour frais de garde, calcule M. Fontenelle. Il faudrait un revenu net de moins de 52 220 $. Ils auront donc une facture de près de 200 $ à payer dans leurs déclarations de revenus. Choisir une garderie privée leur donnerait droit au crédit d'impôt provincial pour frais de garde d'enfant en plus de la déduction fédérale. Cette option serait néanmoins désavantageuse dans leur cas, selon l'outil de calcul de Finances Québec. Notez que ce crédit et cette déduction peuvent aussi être applicables pour un camp de jour ou un service de garde en milieu scolaire.

FRAIS MÉDICAUX

Au travail, Mme Quévillon Mantha bénéficie d'une excellente assurance pour les médicaments et soins de santé de sa famille. Celle-ci est assez peu coûteuse malgré une couverture généreuse. « La partie des frais non remboursée par l'assurance peut donner droit au crédit d'impôt pour frais médicaux, explique M. Fontenelle. C'est aussi le cas d'une partie de la prime d'assurance. » Les frais doivent cependant dépasser 3 % du revenu net du conjoint au revenu le moins élevé au fédéral, précise M. Fontenelle. Le maximum est de 2302 $. Au provincial, c'est 3 % du revenu familial net. « Quand les enfants vieillissent et ont besoin de broches ou d'un psychologue, par exemple, ça peut monter vite », note-t-il.

ACTIVITÉS DES ENFANTS

Pour l'instant, Louis et Sophie ne sont pas encore inscrits à des activités sportives. Par contre, Mme Quévillon Mantha aimerait inscrire son aînée à des cours de natation l'an prochain. Le crédit d'impôt fédéral a été aboli en 2017, mais il est toujours offert au provincial. Malheureusement, l'enfant doit être âgé d'au moins 5 ans et de moins de 16 ans. À 2 ans, Sophie est encore trop jeune ! Les familles avec des enfants plus âgés devraient toutefois conserver leurs reçus. « On peut obtenir 20 % du montant dépensé jusqu'à concurrence de 500 $, explique M. Fontenelle. La famille pourrait donc obtenir jusqu'à 100 $ en crédit d'impôt par enfant. » Le crédit d'impôt est aussi offert pour les activités artistiques, culturelles ou récréatives, comme les cours de dessin ou de langue.


Source: La Presse

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